Les manipulations pharmacologiques, chimiques ou physiques :
Cette méthode consiste en l'utilisation de substances ou de procédés permettant de modifier ou tenter de modifier les échantillons lors de contrôles du dopage.
Le cathétérisme, la substitution ou l'altération des échantillons sont les méthodes les plus utilisées.
Le cathétérisme permet d'introduire un tuyau souple et creux dans une veine ou une artère afin d'injecter des produits médicamenteux. Il y a des risques d'infections diverses.
Le dopage sanguin :
Cela consiste pour un sportif à se faire réinjecter son propre sang ( transfusion autologue) ou celui d'un donneur du même groupe sanguin (transfusion homologue).
Cette méthode permet d'apporter plus de globules rouges au sportif. La capacité d'oxygénation des tissus musculaires va donc augmenter, et , donc les performances d'endurance vont également s'améliorer.
Cette méthode peut entraîner des infections, une obstruction des vaisseaux sanguins et un arrêt cardiaque.
Le dopage génétique :
Le dopage génétique ou cellulaire consiste à modifier la structure génétique d'un athlète en vue d'augmenter ses performances. Il s'agit alors de lui injecter ou de lui greffer certains gênes pour améliorer la fonction d'une cellule normale.
Il est à préciser que les caissons hyperbare et l'électrostimulation n'appartiennent pas aux méthodes de dopage.